Nous voici donc déjà à la fin de l’année, j’avoue qu’elle fut pour moi riche en découvertes et aventures. J’ai finis mon master et plongé dans le monde professionnel. (Non je ne travail pas comme artiste, et en fait ça me va très bien, je ne me vois pas gagner ma vie comme cela, par contre).
Voici surtout le temps de réaliser une carte de vœux, le seul dessin de l’année qu’il faut livrer à temps. Cette année il s’agira donc de “spirits of the North”, comme vous vous en doutez il s’agit d’une illustration représentant un monde fantastique (au moins 3 aberrations devraient vous mettre la puce à l’oreille), il est même possible que les mots “Oreinidia” viennent à votre esprit.
Je vous parlerai plus d'”Oreinidia” sur ce blog bientôt, mais pour l’instant je vous souhaites de joyeuses fêtes !
Ces jours-ci on a l’impression que l’été se termine, bon, on est en septembre, donc c’est pas sensé être étonnant, et en plus avec un peu de chance on aura encore droit à un très bel été indien (avec un peu de chance)…
Du coup j’ai voulu partager quelques-chose sur ce blog, pas de chance, entre mon emploi du temps (très) chargé et d’autres trucs, les seul illustrations cool que j’ai sur moi sont une série de personnages sur lesquels je reviendrai ici quand la série sera terminée. Mais par chance, j’ai quelques photos.
Il faut dire que je fais un piètre photographe, la plupart du temps je ne prends des photos que pour dessiner ou peindre plus tard. Et comme j’ai tendance à peindre ou dessiner sans modèle, les photos que je prends ont tendance à s’accumuler sur mon disque dur. Mais, parfois, il arrive que je me donne un peu plus de peine pour une photo (ou alors j’ai de la chance quand je déclenche ^^).
C’est le cas pour cette série de trois photos, que j’ai prise lors de la sortie d’été du labo. Au départ on se dit que c’est trois jolies photos. Je dois avouer que ce qu’il y a dans ces trois photos est vraiment purement fortuit, et je ne m’en suis même pas rendu compte tout de suite quand j’ai fait le montage.
Bon, je vous laisse chercher, si vous voyez de quoi je veux parler, vous pouvez laisser un commentaire (et dans tout les cas vous pouvez laissez un commentaire gentil, ça alimente la discussion).
Sur ce bon automne à tous, on se retrouve tantôt j’espère…
Comme vous le savez sans doute, je viens de finir mon dernier semestre de cour, qui a été assez chargé. Une des choses qui m’a pris pas mal de temps fut la publication dans la revue de de l’association française de topographie, xyz, de notre précédent travail de semestre à moi et à une copine de classe, Marthe Ortolo.
Nous avons même fait la couverture, dans le sens créer graphiquement la couverture de la revue. Voici le visuel:
Notons que la maquette est celle de la maquettiste, notre rôle s’étant borné à fournir l’illustration.
Cette dernière a été réalisée avec Blender et Krita.
Pourceux qui sont intéressés par l’article (assez théorique et matheux, vous êtes prévenus) vous pouvez à présent acheter la revue en ligne.
Ceci est une interview que j’ai réalisée pour les Écuries d’Augias, studio de créateurs derrière, entre autre, le jeu Crimes, et pour lequel j’ai réalisé l’un des titillieurs de la campagne de crowdfunding: https://fr.ulule.com/crimes-2/
Je reproduit ici l’interview avec leur autorisation.
Bonjour à tous,
Aujourd’hui nous poursuivons les interviews avec celle de Laurent Jospin, qui partage ici son expérience avec les Écuries d’Augias, et son travail sur Crimes.
1/ Tu es l’auteur du trailer aperçu pendant la campagne de levée de fonds (https://youtu.be/lyKstDbn6NQ). Mais il semble que ce n’est pas ta première incursion dans cet univers du Crimes. Quels sont les liens qui te lient avec les Ecuries d’Augias ?
J’ai commencé à travailler avec les Écuries sur le jeu Billet Rouge, sorti il y a 5 ans. J’ai essentiellement réalisé les playtests (vu que j’étais encore lycéen à l’époque, j’avais le temps de le faire) et par extension travaillé sur le game design.
J’ai aussi travaillé sur le supplément “La Chaux-de-Fonds 1904“, sur une carte interactive de la Chaux-de-fonds (qui, pour l’instant, n’est pas disponible pour cause de problèmes de serveur :S) et quelques recherches historiques également.
C’est un petit nombre de projets, mais il faut dire que Billet Rouge représente quand même mon premier projet JDR pro, et celui qui m’a vraiment formé à l’univers de la création. Par certains côtés, le lien principal que j’ai avec les Écuries c’est celui d’un apprenti avec l’entreprise qui l’a formé.
2/ Tu n’es pas un inconnu dans le milieu du jeu de rôles. Peux-tu nous en dire plus sur ton “pedigree” rôliste ?
J’ai découvert le jeu de rôle, comme pas mal d’adolescents, avec D&D. J’ai joué avec des copains du lycée et aussi sur forum. Le jeu sur forum, beaucoup plus littéraire que le jeu sur table, m’a d’ailleurs beaucoup passionné.
Par la suite j’ai découvert d’autres jeux de rôles, les premiers que j’ai achetés (D&D c’est un copain qui l’avait) ont été les livres de base des Ombres d’Esteren et de Crimes v1. Je ne savais pas encore à l’époque que j’allais travailler avec les Écuries.
Curieusement ce n’est pas le livre de Crimes qui m’y a conduit, mais les Ombres d’Esteren. J’avais un copain qui travaillait chez Forgesonges (le collectif derrière les Ombres d’Esteren, et qui a proposé à l’une de mes tables de playtester un nouveau jeu qu’ils développaient : Billet Rouge). J’ai vraiment aimé la partie et j’ai proposé à d’autres copains d’y jouer. Comme le jeu nous plaisait on l’a abondamment playtesté et, comme je faisais des retours détaillés et très utiles pour l’équipe de créations (tous très occupés) je me suis retrouvé finalement à prendre part à la finalisation du game design.
C’est parce que les Écuries ont été choisies comme éditeurs que j’ai commencé à travailler avec eux. Billet Rouge a été publié dans la collection In Vitro, une collection de jeux expérimentaux qui contient aussi Romance Érotique (que je suis le seul mineur à avoir acheté, si, si, ma dédicace représente l’aveu des éditeurs) et Montségur 1244.
À la même époque j’ai découvert le forum silentdrift et les théories de The Forge. Je me suis lancé dans la création d’un jeu narratif expérimental , Meurtre, qui est devenu par la suite Meurtre, le JDR atypique et dramatique. Pour la petite histoire, j’avais proposé aux écuries de l’ajouter à la collection In Vitro et il a été… refusé. Bon rassurez vous, on ne mélange pas amitié et affaires, et nous sommes resté en bonne entente.
Par la suite j’ai donné un coup de main pour le projet “La Chaux-de-Fonds 1904“, étant de la Chaux-de-fonds cela coulait presque de source. À la même époque j’ai rejoint le comité du festival Ludesco à la Chaux-de-fonds.
Durant les années qui ont suivie, j’ai aussi rejoint le comité de la convention Orc’idée, et j’ai pris le temps de peaufiner mon jeu, qui a finalement été auto-édité.
À présent je fais partie de cette “race” (bah, oui, on parle de pedigree là) de rôlistes qui lisent beaucoup, créent mais jouent “rarement” (une fois par mois, contre 1 fois par semaine à l’époque du lycée). Les hautes études et l’éloignement géographique en sont responsables pour une bonne part.
3/ Quelles compétences as-tu mis en œuvre pour aboutir à ce visuel plus que bluffant ? Est-ce ton domaine professionnel ?
Le projet du clip pour Crimes requiert une série de compétences assez variées, certaines entrent dans le cadre de ma formation technique, d’autre de ma passion artistique.
La première étape consiste à créer virtuellement les objets qui seront visibles dans les différentes scènes. Pour ce faire il faut soit les modéliser à partir de formes simples, facilement paramétrable dans les logiciels de 3D (c’est le cas des lunettes, du pistolet et de la plume) mais, si cela ne suffit pas, alors on pourra se tourner vers des logiciels de sculpture virtuelle (c’est ce que j’ai employé pour les motifs sur la loupe).
Une fois les modèles créés, il faut créer les matériaux. Pour ce faire on combine en général des textures pour la couleurs, des textures qui vont caractériser les changement de la réflexion/diffusion de la lumière et enfin des textures pour les micro-déplacements.
Puis il faut en rendre certain articulables pour pouvoir les animer par la suite, c’est le cas du livre de Crimes virtuel. Dans cette vidéo vous avez un aperçu de comment il a été animé :
Enfin, on rassemble ces objets dans les différentes scènes, puis on anime leurs mouvements ainsi que les mouvements de la caméra, on crée des éclairages.
Le reste est essentiellement le travail de l’ordinateur qui va rendre toutes les images de la vidéo. Ha non, il reste une petite étape, rassembler les images dans un séquenceur vidéo et ajouter la musique et les bruitages !
Pour cette vidéo il y avait un défi en plus, votre équipe souhaitait avoir cet effet avec la goutte de sang qui tombe sur la carte et se transforme en logo Crimes. Pour le réaliser il a fallut animer la texture de la carte, vous pouvez voir ici un WIP du logo animé :
Pour ajuster le mieux possible l’impact de la goutte avec le logo animé, il a enfin fallut aller peindre, image par image, le moment de l’impact (soit une petite dizaine d’images).
Pour ceux que ça intéresse, les logiciels qui ont été utilisés sont Blender (pour la 3D et le séquençage vidéo) et Natron (pour l’animation en 2D du logo). Il s’agit de logiciels libres, si vous en avez le courage vous pouvez les télécharger gratuitement et essayer de faire pareil.
4/ Il semblerait que pour toi, le jeu de rôles ne se conjugue pas qu’au singulier. Quels sont les projets que tu caresses actuellement ? J’ai entendu parler d’un hybride JDR et cinéma ?
C’est un peu la culture du festival Ludesco (de chercher à créer des expériences ludiques hors-du commun) qui déteint sur moi. Vous en savez quelque-chose, puisque votre équipe a crée l’hybride entre jeu de rôle sur table et jeu de rôle grandeur nature « un flot de sang pour une goutte d’or » créé par Pierre Bertin et Morgane Riou des Ecuries d’Augias, justement pour Ludesco.
Toujours dans cette idée d’expérimenter et croiser j’avais proposé de réaliser une animation hybride entre cinéma et jeu de rôle, ce qui a l’avantage de combiner mes deux passions.
Projet Helios, est un film de science fiction quasi normal, il ne s’agit pas d’un film interactif. Ce qui est interactif c’est le jeu qui encadre le film. En effet vous n’allez pas regarder le film comme simple spectateur, mais recevoir un rôle qui va vous projeter dans une intrigue ayant pour cadre la salle de cinéma et liée à l’histoire du film. Si le projet vous intéresse vous pouvez jeter un œil à notre crowdfunding (bit.ly/wemakeit_projet_helios) ou à notre page facebook (bit.ly/fb_projet_helios).
Merci pour ta patience, et à bientôt sur nos antennes criminelles !
J’espère bien que nous aurons encore l’occasion de collaborer ensemble sur des projets passionnants !
Comme on dit. Cela faisait plusieurs mois que j’avais envie d’un vrai blog à moi. Je viens enfin de sauter le pas. J’avais bien un ancien site statique qui traînait ici avant mais il commençait à vieillir. Et bien “le terrier du renard sous l’arbre de la chouette” le remplace dès à présent.
De quoi vais-je parler ici ? De graphisme, comme sur l’ancien site, mais aussi de jeu (surtout ceux qui se jouent autour d’une table) et même un peu d’informatique.
Et voici l’image que j’ai choisi pour le fond du site, qui remplace celle de l’ancien site